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Voromon de News
26 septembre 2017

Londres ou la vie à crédit

La consommation est une composante fondamentale de notre société. Quoi qu'en dise les opposants au libéralisme, le constat est simple et implacable : il n'y a pas de richesse sans dépenses, il n'y a pas de prospérité sans consumérisme. Il y a peu, j'ai suivi un colloque à Londres particulièrement animé, au cours duquel la demande autonome de consommation a été longuement examinée. Une intervention en particulier m'a frappé, parce qu'elle s'intéressait aux crédits à la consommation, qui sont à mon sens le nerf de la guerre. Pour résumer son propos (auquel je souscris, évidemment), le crédit à la consommation détermine de deux manières la dépense de consommation. En premier lieu, il y a bien sûr le volume du crédit qui est octroyé par les banques. Si les banquiers accordent de plus grands découverts ou si les commerces autorisent des crédits plus élevés aux clients lorsqu'ils effectuent des achats à crédit, il est prévisible que plus de personnes dépenseront au delà de leur revenu réel et s'offriront, par exemple, la console ou le canapé de leurs rêves. En tout état de cause, une hausse de l’offre de crédit à la consommation intensifie la fonction de consommation. Les consommateurs dépensent plus, peu importe le niveau du revenu libre. Ensuite, il faut se pencher sur le coût généré par le crédit à la consommation, là aussi essentiel. Car l'expérience l'a amplement montré : dès lors que le taux d’intérêt est haut, le montant que les consommateurs devront emprunter devient lui aussi important pour régler les intérêts et s'acquitter de sa dette. La monnaie et les taux de crédit influencent donc la consommation, parce qu'ils conditionnent l'attrait du crédit à tempérament. Une amplification du fond monétaire augmente les encaisses et soutient davantage de crédits à témpérament, et ce grâce aux découverts. De la même manière, en baissant le coût du crédit à la consommation, l'affaiblissement des taux d’intérêt donne aux personnes la possibilité d'emprunter davantage et de rembourser plus facilement leur crédit. L'intervenant a largement montré durant ce colloque à Londres que ces deux facteurs ont tendance sont les piliers de base pour favoriser la dépense de consommation par rapport au revenu disponible, ainsi qu'à propulser vers le haut la fonction de consommation. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste réputé de ce séminaire à Londres.

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